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avis sur un roman ( ames sensibles s'abstenir )


Lucifer
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bon alors je vais faire comme kuro ( on va me traiter de recopieuse xD ) il se trouve que j'ecris egalement des romans et je voulais vous demander votre avis sur celui que j'ai commencé. ça fait un moment que cette idee me trotte dans la tete mais je voulais attendre d'avoir quelque chose de bien avant de vous le soumettre, cher vous !!

 

je commence par vous faire un résumé tres simple de l'histoire : Ascar Winch est un être malfaisant qui a fait main basse sur le monde de "Liberté". aucune force militaire n'est capable de l'arrêter et les populations vivent en esperant que l'armee de monstre de Winch ne vienne pas attaquer leur villes et villages. au milieu de tout ca, un petit groupe de personne, victime direct ou pas des agissements de Winch, ont décidé de lui faire face avec leurs seuls talents et connaissances. leur vengeance est leurs seul but, a eux qui ont vecus les pires choses depuis leur enfance : les "graines casses"...

 

je precise que meme si le passage que je met n'est pas le pire, il n'est toutes fois pas conseille aux personnes qui n'aime pas le gore !!!!!

 

voila, je vous met le debut. c'est un peu long mais merci d'avance de prendre le temps de lire et de donner des commentaires. toutes critiques, bonne ou mauvaise, est bonne a prendre, le but etant, bien sur, d'avoir une opinion sincere sur ce que vous en pensez, s'il y a des choses qui vous paraissent mal formule, mal ecrite et tout simplement votre appreciation de mon style d'ecriture

 

bonne lecture  ;)

 

 

 

          L’histoire que je vais vous conter se situe dans un monde imaginaire, à une époque non définie. Une histoire de bourgeons qui tentent d’éclore dans un monde et dans des circonstances qui ne le leur permet pas, des graines cassés. Ce monde est composé d’un unique continent, divisé en grand royaume : Damantine et sa capitale du même nom à l’ouest, Lanaris « la bleue » et sa capitale Lan au nord, Clores et sa capitale Van Evalius à l’est, ainsi que Gordy Forest et sa capitale Fédestre au sud. Toutes ces grandes villes faisaient la richesse et la prospérité de ce continent mais aujourd’hui, elles ne sont que le pâle reflet du malheur qui est tombé ici bas. Ce continent est désormais bien mal nommé : Liberté, c’était vrai il y a encore peu mais les choses ont changées depuis l’apparition d’un être despotique. Ascar Winch s’est autoproclamé maître du monde et a lancé son armée de monstre sur Liberté afin de l’asservir. Aucun pays n’est, à l’heure actuelle, à même de lui tenir tête et les gens vivent dans la terreur d’être les prochaines cibles du « fou démoniaque », à l‘exeption de Gordy Forest qui a pris part au combat au côté de Winch. Pourtant, au milieu de ce champ de mauvaises herbes, des graines cassés continuent de croire qu’un espoir existe, ils sont prêt à braver tous les dangers, combattre tous les ennemis, parcourir les lieux les plus sinistres… Comme cette vallée lugubre, au centre d’une région montagneuse de Damantine, où la nuit est tombée. Les gros nuages d’orage et la sombre forêt qui s’étend au pied d’un manoir peu rassurant ne font qu’accroîtrent les mauvais pressentiments. 

Ce manoir appartient au ministre de la région environnante, un homme avide de pouvoir qui, pour s’enrichir toujours plus, laisse les citoyens de cette contrée dans le besoin et la pauvreté. Léon Néoti est ministre depuis près de 30 ans. Ce titre se transmet de père en fils et malheureusement pour le peuple, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Assis sur un fauteuil de cuire, au centre d’une pièce richement décorée, il observe la petite fille nue recroquevillée sur elle-même, à même le sol, à côté d’une commode en bois sculpté. Elle est terrifiée, les larmes coulent sur son visage à la peau lisse. Plus encore que d’être un ministre déplorable, Néoti a des mœurs pour le moins douteuses… Il se lève, pose son verre de vin sur la table basse à ses pieds et s’approche de la petite fille. Celle-ci se crispe un peu plus quand il vient s’agenouiller devant elle.

— N’ai pas peur, je ne suis pas méchant, murmure Néoti en caressant la joue de l’enfant.

Mais ces paroles ne rassurent pas la fillette qui pleure de plus belle.

— On va juste s’amuser tous les deux et tu rentreras chez tes parents. Mais tu sais, si tu n’es pas sage et que tu ne fais pas ce que je te dis, je serais obligé de leur faire du mal, à tes parents.

— Et si on jouait plutôt toi et moi?

Une lame longue et froide vient de se poser sur la gorge de Néoti. C’est une voix féminine qui vient de parler mais il n’ose pas se retourner.

— Qui êtes-vous? Comment êtes-vous entré? Gardes ! Vocifère Néoti.

Un homme passe à côté de lui de façon à être bien visible. C’est un homme grand, d’une carrure impressionnante. Les cheveux noirs, long attachés en queue de cheval basse. Il a des poches sous les yeux ce qui lui donne l’air perpétuellement fatigué mais une profonde gentillesse empli son regard sombre. Il retire sa veste et la pose sur les épaules de la petite fille.

— C’est fini, demoiselle, fait-il d’une douce voix. Je te ramène chez tes parents.

Le regard de la fillette se rempli d’espoir et elle adresse un beau sourire à l’homme qui lui prend la main pour la sortir de la pièce. La porte claque derrière eux. Ne reste plus que Néoti et la voix féminine qui menace encore la gorge de ce dernier.

— Qui que vous soyez, vous ne vous en tirerais pas comme ça ! Vous ne savez pas qui je suis !

— Inutile de crier, il n’y a plus personne dans ton manoir, on s’en est occupé.

— Mensonges ! J’ai plus d’une centaine de garde autour de moi, vous n’auriez jamais pu !

— Tu es entrain de m’exaspérer…

— Vous ne sortirais pas d’ici vivant, vous entendez ?! Vous serais…

Néoti est interrompu par la sensation d’une lame froide qui le transperce de part en part. Pas au niveau de la gorge, non. Plus bas, bien plus bas. Il s’affale sur le sol dans un cri atroce de douleur, se tenant l’entrejambe d’où s’est échappé une gerbe de sang. Il gémit, rampe, se contorsionne comme un ver de terre, jusqu’au moment ou ses yeux se posent sur la femme qui l’a privé à jamais de sa masculinité. Elle est assise à la place qu’il occupait il y a encore quelques minutes, inconscient de ce qui allait lui arriver. Elle porte une combinaison noire montant jusqu’au cou, avec un visière sur l’avant, descendant jusqu’à la hanche du côté gauche et jusqu’au genou du côté droit. Des bottes de cuire noir cachent son pantalon rouge jusqu’au dessus des genoux. Ses long cheveux noirs sont lâchés dans son dos, flottant à hauteur de ses reins. Elle a une présence qui fait froid dans le dos mais le plus intriguant sont encore ses yeux, aussi froid que le marbre, aucun dégoût, aucune pitié pour l’être agonisant à ses pieds. Et la couleur de ses yeux… D’un pourpre d’une intensité telle que peu de gens pourraient soutenir ce regard. Des yeux qui n’ont rien d’humain. Visiblement, Néoti l’a déjà vu auparavant. Ses yeux s’écarquillent sous la surprise et surtout, sous la peur. On dirait bien qu’il a compris que ce n’était pas des mensonges : personne ne viendra à son secours, ils ont tous été neutralisés et il vit ses derniers instants.

— … T…Toi ?!….C’est… Impossible…

— Et pourtant si, je suis toujours de ce monde, bien décidé à vous envoyer de l’autre côté. D’ailleurs tu étais l’avant dernier, ne m’en reste plus qu’un.

— Lui… Tu ne pourras… Pas l’avoir…

— C’est ce qu’on verra, n’oublie pas qui je suis.

La jeune femme observe le sabre dégoulinant de sang, qu’elle tient encore en main.

— C’est une jolie collection de sabre que tu as, seulement quand le maître l’utilise mal, le sabre ce retourne contre lui.

Sauvagement, elle plante le sabre dans le parquet lustré. D’un geste de la main, elle est parvenue à l’enfoncer presque jusqu’à la garde, transperçant les poutres du dessous. Elle se lève et se dirige lentement vers la porte.

— Attends… Ne me laisse pas comme ça… Achève-moi… J’ai trop mal… Par pitié…

La jeune femme se retourne et lui adresse le même regard froid.

— Meurt, par là ou tu as péché.

Et elle sort de la pièce, refermant doucement la porte. Pas de fracas, pas de bruit pour une mort aussi insignifiante que celle de Néoti. Il utilise les dernières forces qui lui restent pour ramper jusqu’au sabre, laissant une traînée de sang sur son passage. Il y a dix minutes, il était le roi qui faisait main basse sur tout ce dont il avait envie. Maintenant, il n’est plus qu’une limace qui laisse son sillon de bave derrière lui. Il attrape la garde du sabre d’une main tremblante mais ne parvient pas déloger la lame du parquet. Dans un effort sur-humain, il se met à genoux et attrape la garde à deux mains pour sortir le sabre tel Arthur et Escalibur mais ne devrait jamais arriver au même exploit. Alors il comprend. Pas de bruit pour sa mort… Et pas de dignité non plus. La jeune femme lui a fait croire à une illusion, à l’espoir éphémère qu’il pourrait au moins mettre un terme à sa vie tout seul mais finalement, on ne lui a pas laisser le choix. Il mourra tel qu’il a vécu : comme un déchet…

 

Deux jours se sont écoulés. Inalys est une petite bourgade qui a perdue, avec le temps de sa majesté. Il y a 50 ans, c’était une ville prospère où il se passait toujours un évènement heureux. Mais le destin est parfois cruel et Ascar Winch n’a pas facilité les choses. Aujourd’hui, ça n’est plus qu’un village comme les autres, à la différence qu’il parvient à garder son intérêt touristique, c’est d’ailleurs le seul « commerce » qui survit encore ici. Ainsi, Inalys est réputé pour ses très nombreuses auberges, toutes les familles du village en possède une. Mais étonnement, la première qui se présente sous nos yeux, la première à l’entrée du village, est toujours vide.

Dawn Inalys, propriétaire de cette auberge, regarde les informations sur un poste de télévision posé à l’autre bout du bar. C’est une jeune fille de 18 ans, blonde comme les blés et de grands yeux bleus remplis de naïveté. Elle écoute attentivement ce que le présentateur raconte :

« … a été retrouvé mort ce matin dans son manoir. Il aurait été émasculé mais les enquêteurs ne savent pas encore s’il pourrait s’agir d’un meurtre puisque aucune empreinte, ou quelconque preuve de la présence d’autrui, n’a été à ce jour révélé. Rappelons, toutes fois, qu’il s’agit de la quatre-vingt dix-neuvième personne de haut rang retrouvé ainsi. Meurtres commis par un assassin en série ou appartenance à une secte ? Nous ne pouvons… » 

La porte de l’auberge s’ouvre, laissant entrer dans la propriété de Dawn les deux responsables.

— Bonjour messieurs dames ! Déclame Dawn avec un grand sourire. Soyez les bienvenues.

L’homme avec les poches sur les yeux pose son sac au pied du bar et prend place sur un tabouret, tandis que la jeune femme aux cheveux longs entreprend les mêmes mouvements mais avec beaucoup plus de lenteur. Quelque chose a changé chez elle : ses yeux ne sont plus pourpre mais aussi noirs que ses cheveux.

— Bien le bonjour en cette belle journée, gente dame ! Fait gaiement l’homme. Je m’appelle Sian Curson et je suis affamé ! Je vous prierez de bien vouloir me servir votre plat du jour avec beaucoup de garniture, peu importe ce que c’est, ainsi que votre meilleur dessert ! Oh, je vais même en prendre deux, tiens ! Et ne vous faites pas de soucis, nous avons de quoi payer !

Dawn a un grand sourire face à temps d’enthousiasme. Depuis le temps qu’elle n’a pas eu de client, ceux-ci on l’air très sympathique. Elle se tourne vers la jeune femme qui vient à peine de s’asseoir.

— Et pour vous?

La jeune femme ne répond pas et ne lui adresse même pas un regard.

— … Une salade et des fruits, répond Sian. Ce sera parfait !

— Très bien, je vous prépare ça.

Dawn se retire dans les cuisines situées derrière le bar. Sian observe l’endroit autour de lui et son regard s’arrête sur le tableau où sont accrochées les clefs des chambres : il n’en manque pas une seule.

— Abelle, tu ne trouves pas ça étrange ? C’est l’auberge la plus proche pour les visiteurs et pourtant elle est totalement vide.

Abelle n’a pas bouger d’un centimètre. A croire que tout ce qui l’entoure lui est parfaitement égal.

— Je m’en moque, déclare-t-elle à Sian sans le regarder. Au moins on sera tranquille. Pas la peine de perdre du temps ici, on y passera qu’une seule nuit.

— … Bien, chef !

— … Crétin…

 

Abelle flotte dans un monde blanc. Il n’ y a rien autour d’elle, rien d’autre que du blanc à perte de vue. Elle ouvre les yeux et ne cherche même pas à trouver quelque chose de précis. Ça n’est pas la première fois qu’elle se retrouve dans cet endroit, elle sait comment ça marche, il y a toujours une raison à son arrivée dans ce lieu. Des fois ce sont des visions, des fois des voix et des fois des choses bien plus fous qui lui appartient d’analyser une fois revenue dans la réalité. Par conséquent, elle attend. Elle sait que ce pourquoi elle est là ne va pas tarder à venir. Ça peut prendre un peu de temps mais ça vient toujours, de toute façon, elle n’est pas pressés, ici le temps ne s’écoule pas et elle n’aura aucun problème à sortir de là. Finalement, ça vient. Elle perçoit des voix, des murmures en fait. Elle ne comprend pas les paroles qu’elle entend et ne reconnaît pas les voix non plus alors elle essaye de trouver la source et se rapproche. Il lui suffit juste de penser à se déplacer pour que ça marche, son corps n’a besoin d’aucun mouvement. Elle arrive à un endroit ou quelque chose à changer : il y a un signe qui flotte dans le blanc de ce monde, tout comme elle. C’est la lettre W mêlée à la lettre A de sorte que la pointe haute du A devienne la pointe du milieu du W, les cochets aux extrémités du W sont plus prononcés et une étoile trône au sommet du A, c’est le symbole d’Ascar Winch et Abelle ne le sait que trop bien. Maintenant, elle écoute les voix. Elles sont lointaines et prises dans un écho mais Abelle comprend ce qui se dit. Elle reconnaît celle de Winch mais pas la deuxième, celle d’un petit garçon :

— Tu vois ce signe ? Fait la voix rauque de Winch. C’est mon symbole. Au sommet du A, c’est moi, le plus puissant. Et les deux crochets du W ce sont les deux personnes qui peuvent arriver à mon niveau. Mais le premier s’est retourné contre moi. Le deuxième, c’est toi. Tu es mon héritier. C’est toi qui me succèdera et qui continuera mon œuvre, Caïn.

— Moi ? Votre héritier ? C’est pour ça que vous m’entraînez tous les jours ?

— Oui, pour que tu deviennes aussi puissant que moi. Tu es très doué pour ton âge…..

— …

Tout s’arrête là. Plus de voix, plus de signe. Plus de monde blanc. Abelle se réveille dans la chambre de l’auberge, couchée sur un matelas à même le sol tandis que Sian a pris le lit. Un peu embrumée, elle se frotte les yeux et s’assoit sur le matelas quand quelqu’un vient toquer à la porte. Dawn passe la tête dans la chambre.

— Bonjour ! Vous m’avez demandé de vous réveillé et…

Elle s’arrête, surprise de voir Abelle sur le sol et se précipite près d’elle.

— Vous avez dormi sur le sol ?!! Mais j’ai d’autre chambre si vous voulez ! Si c’est une question de prix on peut s’arranger, je ne peux pas vous laissez comme…

— Laisse tomber…

C’est la seule réponse que Dawn aura. Abelle se lève et s’approche de Sian, qui dort comme un bien heureux, avant de le secouer gentiment.

— Sian, réveilles-toi.

— Hmmm, grommèle Sian. Encore cinq minutes, maman…

Abelle secoue un peu plus fort.

— Allez, debout !

Cette fois, elle a droit au coussin que Sian vient de lui envoie violemment au visage.

— Lâche-moi, vieille carne !!

Une veine de colère apparaît sur la tempe d’Abelle.

— Lèves-toi, tête de nœuds !!

Elle donne un grand coup de pied à la mâchoire de Sian, lui scotchant la tête contre les barreaux du lit. Maintenant, il est bien réveillé.

 

Les rues d’Inalys sont animées, c’est le jour du marché. Les enfants courent joyeusement sous le regard attentifs de leurs parents, les vendeurs donnent de la voix pour attirer les clients, on ne croirait pas que le monde se porte aussi mal devant ce spectacle. C’est le jour idéal pour que Sian et Abelle se ravitaillent avant leur prochain voyage. Pour eux qui parcourent le monde afin de retrouver la trace d’êtres malsains, la vision de ce village en effervescence est réconfortante.

— Tu as encore fait ce rêve ? Demande Sian.

— Ce n’est pas un rêve.

— Ah oui… C’est ta façon d’avoir des visions… Comment tu appelles ça, déjà ? Le monde blanc ?

Abelle lève la tête un moment et observe les nuages qui parsèment le ciel bleu.

— … Oui… Que je le veuille ou non, je suis relié à Winch. Je ne sais pas comment je le sais mais les choses que je voit et que j’entend se sont réellement produites, même si j’ignore où et quand.

— Tu vois toujours le symbole de Winch ?

— Oui.

— Et là, tu as entendu sa voix ?

— Et celle d’un petit garçon nommé Caïn.

— Le deuxième héritier, puisque le premier a changé de chemin. Ou plutôt… la première.

Sian observe Abelle, elle qui aurait du être un pion majeur dans le groupe de Winch, elle qui aurait du reprendre son flambeau et semer la terreur à son tour. Mais elle, elle en a décidé autrement. Elle, qui ne paye pas de mine à regarder avec sa petite taille frêle et sa carrure sans muscle, elle se dresse contre lui, prête à combattre le plus grand ennemi du monde en le regardant droit dans les yeux. Elle n’a pas d’armée mais le plus ironique, c’est qu’elle seule a des chances d’y parvenir.

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Pas mal pour un début d'histoire, c'est plutôt agréable à lire même si le style n'est pas exceptionnel. (xD enfin j'aime bien quand même)

Les personnages et le déroulement de l'intrigue sont intéressants (j'aime particulièrement le choix des noms des protagonistes :)).

Y'aura t-il une suite? ^__^

Sinon, il y'a quelques fautes d'orthographes à corriger  ;)!

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merci d'avoir mis un commentaire ^^

pour les fautes, j'ai pas encore fait de correction...c'est pour ca...

il y a une suite ( que je suis entrain d'ecrire  :P ) mais je ne l'a mettrais pas sur le forum. vu que chaque histoire que j'ecris est destinee a etre envoyer en maison d'edition, je prefere etre prudente...

je n'ai pas voulu utilise un style d'ecriture complexe afin qu'on s'impregne mieux dans l'histoire, il faut dire qu'a l'origine cette histoire etait destine a etre une BD. xD

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effectivement, je ne peux que te féliciter!!

 

Le style est agréable, l'intrigue prenante, les noms des villes et protagoniste sont originaux mais crédible, ..... malgré le fait que ce ne soit pas top de lire sur un PC, j'ai tout lu!  ;)

 

C'est un peu gore, glauque, mais vu l'auteur pas étonnant... je ne l'ai pas dit..non non... pas dit...  :P

 

Après ça a déja été dit mais je retourne le couteau dans la plaie.... gniark!

Les fautes d'orthographe............................................ aïe!

 

Vous ne sortirais pas d’ici vivant, vous entendez ?! Vous serais…

 

Aïe la double faute...  >:(... celle là elle a failli me provoquer un infarctus, tu sais? Tu veux avoir ma mort sur ta conscience ?!!!  :D

 

Nan sérieusement, même si tu corrige tes textes, je te conseille tout de même de les faires corriger par une autre personne... (genre un checkeur MFT ça non plus... pas dit .....^^), parce que parfois il y a des fautes que l'auteur ne voit pas, mais qui sont très visibles des autres...  :D

 

N'empeche que ... continue comme ça! Et puis si tu trouve une maison d'édition, je te jure que tu as déja trouvé un premier client!  ;)

 

edit 2 : (au vu du post de Madhatter un peu plus loin...) je suis bluffé........ je ne connaissais pas le verbe déclamer....milles excuses ( j'ai effacé mon premier edit j'avais vraiment trop honte....  :D), s'il te plait madhatter, vite, vite modifie ton post!!! avant que lucifer arrive, sinon elle va se foutre de ma g*****....  :D  :D  :D

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Un seul mot : Prenant !

On s'immerge tout de suite, le style est vraiment intéressant même si quelques tournures devraient être changées. Mais que de fautes !  :-X Fais toi corriger par quelqu'un d'autre, comme l'a dit Fenicks on voit mieux les fautes des autres que les siennes.

 

Tu parlais de gore, mais ça va je m'attendais à bien pire !  ;D

 

Dommage que tu ne veuilles pas mettre la suite, tu nous laisses sur notre faim !  :P

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Bien sûr vous connaissez le verbe déclarer. Vous connaissez aussi le verbe Réclamer.

Lucifer, elle, nous gratifie d'un mix des deux : le verbe "déclamer" !!!  Souriant

lol..... désolé lucifer ne m'en veut pas....

 

Pour information, le verbe déclamer existe bel et bien...Sauf qu'il parait inapproprié, parce que ca fait plutôt "réciter" (genre déclamer des vers ou un truc dans ce genre là).

 

Et pour Lucifer, si tu ne posteras pas la suite, est ce que je pourrai quand même la lire si t'envoies par mp? (c'est pas trop fait pour ca mais bon =/ je ne vois pas d'autre moyen)  ???.

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merci pour tous vos commentaires ^^

@fenicks : pas de bol, j'ai vu le post de madhatter  ;D

pour ce qui est des fautes, je vous avoue que j'ai mis le texte a peine j'ai eu fini de l'ecrire et ne vous faites pas de soucis. quand j'ecris un truc, je fais une premiere correction sur PC, une autre sur papier ( on voit toujours meiux sur papier ), ensuite je fais lire a TOUT mon entourage, je laisse le textes quelques jours et pour finir je le relis afin de detecter d'eventuelles erreurs qui nous aurait echapper malgre tout.

pour declamer, c'est un verbe frequement utilise dans les romans pour faire comprendre que la personne parle haut et fort sans pour autant crier. c'est tire justement des poetes, auteur, acteur ect...qui recitaient leurs oeuvres a l'epoque ou les equipements en son...n'existaient pas bien sur xD.

tout cela pour dire...je suis contente, j'ai une raison de charier fenicks !!!! ^^

 

pour la suite, je pense que j'en mettrais une partie encore au moins jusqu'a l'arrivee d'un autre personnage important...Caïn ! mais je prend le temps qu'il faut pour ecrire donc je ne sais absolument pas quand ca sera fait...et pour la fin ben....je la mettrais si je ne recoit que des reponses negatives de maison d'edition  :'( .........au vu du temps qu'il faut pour ecrire un roman, autant dire que c'est pas demain la veille.... 

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Bon pour la correction de l'orthographe, tu as l'air d'avoir prévu ton coup.^^

 

Par pure curiosité, je pose des questions sur le (futur) livre, pour des raisons de confidentialité, tu n'est pas obligé de répondre.  ;)

 

Tu as l'idée d'un titre?

Tu as l'idée du scenar en entier, ou il te vient encore petit a petit?

Ou en est tu de l'écriture de l'histoire ( début? moitié? bientôt fini? ) ?

Tu as vraiment prévu de me charrier a propos de ce mot de ?+@/µ!§* ?  :P

 

je suis contente, j'ai une raison de charier fenicks !!!! ^^

Ouai, bah, déclame pas trop stp...  :D

...grrrrrrr je me vengerais!!  .... je commence tout de suite : deux r a "charrier"  ;)

 

 

That's all folks!

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pour repondre a tes questions :

1) j'ai un titre provisoire, je ne sais pas si je vais le garder mais je l'aime bien alors il est possible que ce soit le definitif. ca serai : broken seeds ( graines casses ) en reference aux traumatismes que chaque perso a vecu et qui ne seront pas revele aussi facilement !!^^ d'ailleurs j'en profite pour dire que je ne suis pas sur de mon orthographe en anglais....si quelqu'un peut m'eclairer sur la question....

2) j'ai les grandes lignes de l'histoire, en fait je n'ai plus qu'a paufine mais il arrive souvent que j'ai des idees en court de route xD

3) bah...pour l'instant j'ai du ecrire 2 ou 3 pages de plus que ce que j'ai mis dans ce topic, bien que cette histoire me soit venue en tete il y a deja pas mal de temps, je l'ai laisse murir et j'ai commence a l'ecrire mardi...pour la petite info, cette histoire m'a ete inspire par un perso de manga qui n'est autre que...gaara !!! bon maintenant y a plus vraiment de ressemblance avec l'histoire de gaara, la mienne a fini par prendre son identite propre mais la source c'est gaara xD

4) hum je sais pas......allez va, ma bonte d'ame me perdra mais n'en fait pas trop sur moi quand meme !!! ^^

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franchement génial ton roman!!! Personnages intriguants (en particulier Abelle), histoire pleine de rebondissements (Abelle devait être l'héritière de Ascar Winch?!!) et du suspense à revendre!!! Que dire de plus?

 

Une fois les fautes corrigées etc ce sera vraiment parfait.

 

Si je peux me permettre une petite suggestion en passant... ne nous laisses pas sur notre faim comme ça!!!!!!!!!

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je m'escuse si ca prend du temps mais la, c'est une histoire que je prend tres au serieux alors je prend vraiment le temps de bien faire les choses, je les laisse venir, murir dans mon esprit pour que ca donne quelque chose de bien. il m'a fallu trois ans pour juger que cette histoire etait prette a etre ecrite. bien sur ca mettra pas si longtemps pour faire ma suite ^^ mais je ne peux vraiment pas vous dire quand je la mettrais...

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C'est vraiment bien, personellement je suis fan de ces premières lignes. les noms, l'ambiance tout me plaît.

C'est pas grave les fautes, tout le monde en fait de toute manière et au moins ça nous permet de voir quelques joutes veerbales entre membres MFt ;D.

 

Sinon quelle face de la personnalité ou de l'histoire de Gaara t'as lancé sur cette histoire?

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en fait, c'est un ensemble je dirais...c'est un personnage que je trouve tes bien fait, son cote spychologique par rapport a son histoire, sa facon de s'en sortir et son histoire elle meme...enfin un ensemble quoi...j'adore ce perso je ne le dirais jamais assez  ;D

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Reprise ou parodie de la mythologie chrétienne ?

Abel et Caïn les deux fils de Adam et Eve, dont l'un tue l'autre.

 

Il me semble en plus que tu nous en avais déjà dit un mot ou deux. Mais que c'etait encore flou.

 

Sympa. Je peux juste te dire de continuer comme ça.

Tu comptes aller plus loin ?

 

Je veux dire, envoyer une copie à un éditeur ?

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  • 2 weeks later...
je precise que meme si le passage que je met n'est pas le pire, il n'est toutes fois pas conseille aux personnes qui n'aime pas le gore !!!!!

 

ba moi je l'ai pas trouvé gore mais bon c'est vrai que j'aime bien le gore

mais quand meme juste un conseil : lire trop de stephen king nuit gravement a la santé mentale ( regarde mon état par exemple)

 

sinon j'aime bien l'histoire , les personnages et le style

juste une question: a quel éditeur tu penses l'envoyer? juste pour que je puisse l'intercepter et lire la suite

 

bon il est vrai que je suis pas très objectif

en fait, c'est un ensemble je dirais...c'est un personnage que je trouve tes bien fait, son cote spychologique par rapport a son histoire, sa facon de s'en sortir et son histoire elle meme...enfin un ensemble quoi...j'adore ce perso je ne le dirais jamais assez  Grimaçant

après ça je ne pouvait que te faire des compliments^^

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  • 5 weeks later...

et un topic qui sort d'outre tombe, un !! ^^ Ca m'a pris le temps mais j'ai fait la suite, comme elle est un peu longue, je la met en deux fois. Voila !!

 

        Dans les combles de l’auberge, il y a  une chambre, celle de Dawn. L’endroit est lugubre, des  fissures lézardent les murs et la moisissure pousse ça et là. Les vitres sont fendues et les volets partiellement détruits. Le sol est en parquet tellement vieux qu’on jurerait qu’il ne va pas tarder à s’effondrer. Un matelas défoncé est posé à même le sol, un coussin et des couvertures soigneusement pliées sont disposés dessus. C’est un décor à faire peur à un rat qui crève de faim. Dawn est accroupie devant le matelas, elle observe longuement le contenu d’un sac en tissus posé sur ses genoux. Elle ferme le sac à l’aide d’une glissière qu’elle a visiblement cousue elle-même. Son regard et sombre et fermé.

 

Abelle et Sian entrent dans un magasin d’alimentation. Le commerçant, un homme rondouillard avec une petite barbichette lui tombant du menton, les accueille à bras ouverts.

— M’sieur, dame ! Soyez les bienvenus !

— Hello ! Répond Sian toujours aussi jovial.

— Vous étés des touristes, n’est ce pas ?

— Ha ha ! En effet ! C’est si visible que ça ?

— Vous savez, tout le monde se connaît dans ce village. Vous devriez venir en hiver, avec la neige c’est magnifique !

Sian se penche sur le comptoir pour observer les marchandises que le commerce propose. Abelle s’est adossée au mur, les bras croisés et sans bouger.

— Je prend note. En attendant on va vous prendre des conserves, on a de la route à faire.

— Tiens donc, où vous rendez-vous ?

— Puisque vous en parlez… Vous savez comment se rendre à River Park ?

Le commerçant se gratte le menton tout en réfléchissant.

— River Park, n’est ce pas ? Il n’y a pas de chemin de fer ou de route, le terrain est trop marécageux. La seule chose que vous puissiez faire en partant d’ici c’est passer par la forêt de l’est mais c’est assez dangereux…

— Pas grave, on a l’habitude, fait Sian d’un ton résigné.

— C’est bête que vous ne restiez pas plus longtemps mais les auberges sont toutes pleines à craquer.

        — On peut pas dire que la notre soit peuplée, je crois même qu’on est les seuls.

Il se tourne vers Abelle pour la prendre à parti mais, comme à son habitude, elle s’en moque.

— Dans quelle auberge êtes vous ? Questionne le commerçant, intrigué.

— Je crois que ça s’appelle l’auberge Inalys.

Ni Sian ni Abelle n’ont remarqués le changement dans les yeux du commerçant.

— Remarque, peut être que du monde est arrivé depuis hier, continu Sian en levant les yeux au ciel d’un air songeur.

Ses yeux se reposent sur le commerçant quand il entend un « clic » étrange. L’homme rondouillard barque ses deux clients avec une arme à feu, bougeant le canon d’une cible à une autre en tremblant. De grosses gouttes de sueur perlent sur tout son visage. Abelle a décroisée les bras.

— Sortez de mon magasin tout de suite ! Vocifère le commerçant en bégayant, tremblant de tous ses membres.

Sian lève les mains pour lui montrer qu’il n’est pas armé.

— Hola, l’ami ! Qu’est ce qui vous prend ? On veut juste acheter de la bouffe !

— Me prenez pas pour un idiot ! Vous êtes des mercenaires, n’est ce pas ?

Abelle et Sian se regardent, intrigués. Ils parcourent tous deux le monde pour le débarrasser de sa « gangrène » mais ne travaille pour personne. Et cet homme n’a aucun moyen de le savoir de toute façon alors comment est-il parvenu à cette conclusion ? Sian tente de le raisonner :

— Regardez-nous, on a vraiment l’air de mercenaire ?

— Y a que ces sales types qui vont dans cette auberge.

Abelle décide de prendre part à cette conversation houleuse. Pour dire vrai, elle se pose des questions et tout ce qui l’importe c’est d’avoir des réponses :

— Expliquez-nous ce qui se passe avec cette auberge.

— Vous le savez très bien, je vous ai dit de ne pas me prendre pour un idiot. Cette garce veut la perte de notre village, ça m’entonnera même pas qu’elle soit un « monstre de Winch ». Cette fois, elle a dépassé les bornes !

Le commerçant tire. Le bruit est retentissant. La belle s’est logée dans un des étalages qui s’est renversé au sol avec fracas. L’arme tombe au sol. Sian est passé derrière le comptoir en une seconde. Il a une main dans une poche et maintient le commerçant contre le mur, son autre bras sous le menton de se dernier.

— Désolé mais l’heure de notre mort n’a pas encore sonnée.

 

Voilà une heure qu’Abelle et Sian arpentent les rues d’Inalys à la recherche d’un autre magasin d’alimentation. Ca n’est pas faute d’en avoir trouver, il y en a à chaque coins de rues, mais il faut croire que les rumeurs s’étendent très vite dans ce village. Tous les magasins ont fermés leurs portes, d’ailleurs presque plus personne ne sort à l’extérieur. Chaque gens qui passent sur la route des deux « indésirables » accélèrent le pas en prenant soin de ne pas croiser leurs regards. La mine déconfite, Sian et Abelle finissent par s’asseoir sur les marches d’un porche.

— Bordel, j’ai la dalle ! Déprime Sian accompagné du bruit de son estomac qui gronde.

— Maintenant on est catalogué, personne ne veut nous vendre quoi que ce soit.

— On a plus qu’à aller manger à l’auberge, mais je me demande comment je vais faire par la suite.

Sian se lève en faisant craquer les os de ses jambes.

— A plus qu’a espérer que ce soit pas mon dernier repas…

Son regard se perd à l’horizon et remarque que le ciel s’est assombri, on est pourtant loin du coucher de soleil. Ce brusque changement de lumière n’est pas normal. Et pour cause ! Un feu s’est déclenché, les hautes flammes rouges sont clairement visibles au-dessus des toits et la fumée noire se répand.

        — Hé, y a le feu !! C’est du côté de notre auberge !!

Abelle se lève précipitamment et tout deux courent en direction de l’auberge Inalys.

 

Une foule s’est attroupée autour de l’auberge, restant néanmoins à bonne distance. En effet, le feu est tel que l’auberge n’y survivra pas : les langues de feu s’échappent de toutes parts, les fenêtres et les portes sont inaccessibles, on entend les charpentes grincer et s’effondrer par endroit, soulevant des nuages de poussière incommodants. Sian et Abelle arrivent sur les lieux et poussent les personnes agglutinés qui restent là, à regarder le spectacle comme s’ils étaient au cirque. Sian se retourne vers eux.

— La fille ! Où est la fille !!

Les gens se regardent entre eux. Un vieil homme répond :

— A l’intérieur.

Une grosse femme :

— Elle s’est précipitée dedans.

La foule commence à discuter, des murmures, des exclamations :

— Tant mieux…Qu’elle crève.

— Oui, tant mieux.

— Au moins, la malédiction sera finie.

Abelle et Sian n’en reviennent pas. Que se passe-t-il ici, à la fin ? C’est quoi cette histoire de malédiction et pourquoi tout le village semble détester cette fille ? Alors que Sian a profondément envie de frapper tout le monde, Abelle est fatiguée de se poser toutes ces questions et comme elle n’est pas réputée pour sa patience, elle va avoir des réponses. Maintenant.

        — Abelle ! S’écrie Sian, bien décidé à agir même s’il est seul.

Mais Abelle est, elle aussi, décidée à faire quelque chose. Elle se tient droite comme un « I », le bras gauche le long du corps, les yeux fermés et la main droite posée sur son cœur. Au bout de quelques secondes, un cercle parfait de couleur rouge se dessine sur le sol, tout autour d’elle. Un puissant souffle d’air semble se dégager de son corps, si bien que Sian et les gens les plus près sont obligés de se courber légèrement pour rester debout. Abelle ouvre les yeux. Ceux sont les yeux pourpres, glacials et meurtriers, qu’elle avait devant Néoti qui se fixent maintenant sur le feu. Elle tend son bras droit vers l’incendie et, aussitôt, les flammes se séparent comme si on venait de leur en donner l’ordre et qu’elles ne pouvaient faire autrement. Un chemin se forme, tel la mer rouge devant Moïse. Les habitants du village croient rêver, ils sont pris de stupeur, puis d’un peur irascible et s’enfuient à toutes jambes en traitant Abelle de « monstre de Winch ».

— Abelle, hurle Sian. On y va !

Et ils empruntent à toute vitesse le chemin crée par Abelle.

 

Sian défonce une porte à grand coup de pied et pénètre dans une pièce complètement enfumée. Il se protège la bouche et le nez avec la manche de son sweat pour éviter de respirer trop de fumée.

— Hé ! T’es là ?!

Aucune réponse et personne en vue.

 

Abelle pose sa main sur une autre porte et la fait voler en éclats. Dawn est là, blottie dans un coin de la salle, pleurant et serrant fort contre elle son sac de tissus.

 

Dawn se laisse tomber au sol, épuisée. Au moins elle est hors de danger. Abelle l’a ramenée à l’extérieur et Sian les a rejoint. Celui-ci est exténué et peine à reprendre son souffle alors qu’Abelle n’a pas l’once d’une goutte de sueur sur tout son corps.

— Ca va ? Tu n’as rien ? Demande Sian, inquiet.

Dawn lui fait signe que tout va bien avec la tête et Sian souffle de soulagement. Mais il n’en a pas finit avec les questions.

        — Les gens ont dit que tu t’étais précipitée à l’intérieur, pourquoi as-tu fais ça ?

— Je…Je devais récupérer quelque chose de très important mais j’ai été prise au piège après, je ne pouvais plus sortir…Je ne sais pas comment vous remercier.

Dawn tient toujours fermement son sac contre elle.

— Quelque chose d’important ? Dans ce sac ? Je me demande ce qui peut-être important au point que tu risques ta vie.

Dawn se décide à mettre de l’espace entre elle et le sac. Elle hésite un moment puis l’ouvre pour montrer à ses sauveurs se qu’il contient. Lentement, elle ouvre la glissière et découvre des dizaine de liasse de billet, le sac en déborde. Sian est éberlué.

— De…L’argent ?

Il attrape le sac violemment et l’arrache des mains de la jeune fille, fou de rage.

— Tu te fous de moi ?! Tu as risquée ta vie pour ce putain de fric ?! Tu crois pas qu’il y a des choses plus importantes que ça, bordel !! Je sais pas ce qui me retient d’y retourner et de balancer ce sac entier dans le feu !!

— NON !!

Elle saute sur le sac et l’arrache à son tour des mains de Sian pour le serrer de nouveau contre elle.

— Cet argent…C’est mon seul espoir de retrouver un jour mon frère…

 

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La suite est très captivante et un certain style d'écriture se profile tout au long du récit! Les idées sont bonnes et je ne doute pas que la suite sera encore meilleure. Mais ce qui m'a surtout surpris, c'est le choix de tes temps, tu écris toujours au présent? Pourquoi ne pas avoir choisi le temps du passé pour un tel récit?

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Pour dire vrai, j'ai un peu de mal à écrire dans un autre temps. A l'origine, j'ai une formation de scénariste et un scénario s'écrut toujours au présent. Et puis c'est un temps qui me plaît bien opur mes histoires, j'ai envie, de cette façon, que le lecteur se dise que ça se passe maintenant, qu'il vit l'aventure lui aussi au même moment que les protagonistes...Ca aussi c'est une déformation du scénario ^^ A part ça, voilà le deuxième partie de la suite !!

 

        Dawn s’est allongée à même le sol. Privée d’endroit où vivre désormais, elle s’est endormie à l’endroit où elle se trouvait. Toutes ces émotions l’ont totalement éreintée et Sian et Abelle ont décidés de la laisser se reposer avant d’attaquer un « interrogatoire » sur ce qui se passe dans ce village. Sian se roule tranquillement une cigarette, prenant tout son temps. Il sort un briquet de sa poche et l’allume avant d’inhaler la fumée blanche qui lui fait tant de bien après une telle excitation. C’est son rituel à lui. Il s’approche d’Abelle qui s’est perchée sur un grand rocher, assise.

— Elle s’est endormie, informe Sian, recrachant de la fumée à chaque mots.

— …Ils nous ont appelés « monstres de Winch ».

Sian lève les yeux vers elle puis les baissent au sol avec dédain.

— Ouais…S’il savaient qu’on œuvre pour que ce fumier disparaisse de la surface de la Terre…Mais mieux vaut rester dans l’ombre pour l’instant.

— Quelle ironie…

On pourrait penser qu’il y a de la tristesse de sa voix, de l’amertume ou du désespoir, mais il n’en ai rien. Abelle a un grand sourire sur les lèvres. Rien ne peut la toucher, l’atteindre. Son âme toute entière est tournée vers son objectif. Ca n’est pas quelqu’un d’insensible, contrairement aux apparences et elle l’a prouvée, elle n’hésite pas à se mettre en danger pour sauver quelqu’un qui le mérite. Mais son sens de la justice s’arrête au fait punir de mort ceux qui n’ont pas le droit de vivre. Ce que les autres en pensent, elle s’en moque. Sian le sait et il sourit aussi. Il est exactement pareil.

 

        Sian, Dawn et Abelle sont assis en rond autour du sac en tissus. Le jeune fille blonde se sent mieux et elle est reposé. Elle sait tout se qu’elle doit aux deux personnes qui se trouvent face à elle et tient à l’exprimer.

— Je suis désolé…Vous avez perdu toutes vos affaires dans l’incendie.

— T’es pas responsable, répond gentiment Sian. Qu’est ce qui s’est passé au juste ?

— Je suis sortie dans le potager, c’est pendant ce temps que le feu a pris et je m’en suis rendu compte trop tard…Je m’excuse, je n’ai pensé qu’à mon argent et pas à vos affaires…Pardon, je vais vous dédommager.

— C’est vrai qu’on est fauché maintenant…

— Tu penses que c’était accidentel ? Interroge Abelle, droit au but.

Dawn baisse la tête alors que Sian est très étonné.

— Alors ? Insiste Abelle.

— Voilà longtemps que les villageois veulent me voir partir. Ils disent que ma famille est maudite. Je suis la seule à être resté ici, mais maintenant je n’ai plus rien.

Sian se tourne vers Abelle en se grattant la tête, ce qui ne lui donne pas un air très intelligent.

— Qu’est ce qui t’as mis ça dans le tête, Abelle ?

— Le commerçant.

Avec tout ce qui s’est passé, Sian avait complètement oublié l’épisode avec l’homme rondouillard. Maintenant qu’il s’en souviens, il se sent responsable.

— Mon dieu…Alors c’est notre faute…Parce qu’on été dans ton auberge.

— Non, ils l’auraient fait tôt ou tard, le rassure Dawn.

Sian s’approche de Dawn et se met à parler si fort que la jeune fille en sursaute.

— On est pas des mercenaires, c’est des mensonges !!

— Le commerçant a dit que tu rencontrais ce genre de gens, fait Abelle.

— C’est vrai j’ai eu affaire à eux plusieurs fois par le passé.

Dawn se remémore toutes les personnes de cet ordre qu’elle a pu côtoyer. Elle avait commencée à accepter les mercenaires dans son auberge en espérant qu’ils se passeraient le message entre eux et qu’elle finirait par trouver quelqu’un qui pourrait l’aider. Et ce fut le cas. Beaucoup d’entre eux arrivèrent et la réputation de l’auberge s’étendit au point que tout le village fut rapidement au courrant.

— Je leur ai demandé à tous de retrouver mon frère mais dès que je leur donnais son nom, ils me demandaient beaucoup d’argent. Et finalement, aucun n’a accepté. Ils réclamaient des sommes immenses en espérant que je laisse tomber. En fait, ils avaient tous peur mais je n’ai jamais abandonnée l’idée que quelqu’un accepterait un jour, alors j’ai économisé longtemps, j’ai tout vendu…

Sian et Abelle ont écoutés attentivement l’histoire de Dawn. Tout deux se posent la même question et c’est Sian qui parle :

— Mais c’est qui ton frère ?

— Il s’appelle Caïn Inalys.

Abelle a un sursaut en entendant ce nom.

— Caïn ?

— Inalys, s’interroge Sian en se grattant maintenant le menton. J’avais pas fait le rapprochement…

— Tu le connais ? Demande Abelle.

— De réputation…Caïn Inalys, alias « Inalys le fou ». Un psychopathe sanguinaire, tous les mercenaires ont peur de lui. On dit que c’est un expert des armes blanches.

Il s’arrête et se tourne vers Dawn, gêné.

— Désolé…

        — Non, tout ce que tu as dit est vrai.

— Pourquoi le cherches-tu ? Apparemment, c’est de lui que viens la réputation de ta famille.

— En vérité, il est la victime de tout ce qui s’est passé, c’est pour ça qu’il est devenu tel qu’il est. Je veux le revoir pour lui demander pardon.

Les larmes commencent à couler sur ses joues. Abelle se lève et passe la main dans ses cheveux.

— Eh bien, dans ce cas, on va le trouver.

— T’es sérieuse ? S’étonne Sian.

Elle qui est toujours pressé, pour le coup, il ne comprend pas pourquoi elle s’intéresse tant à cette histoire. Un élan de générosité ?

— Quelque chose me dit qu’il pourra nous aider. Rappelle-toi ce que je t’ai dit sur le monde blanc.

Sian croise les bras et lève les yeux au ciel, dans une posture réfléchie. Ses yeux s’éclairent quand sa mémoire revient.

— Caïn ! Le deuxième héritier !

Abelle lui fait un clin d’œil mais Dawn n’arrive pas à savoir ou ils veulent en venir.

— …Je comprend pas.

— Il est possible qu’on ai besoin de ton frère pour atteindre notre but, explique Abelle.

— Mais quel but ?

— On t’expliquera en chemin. Tu n’as plus rien à faire ici, alors tu viens avec nous.

— C’est partie ! Fait Sian gaiement en se levant.

Dawn esquisse un sourire. Elle a trouvée des gens qui vont l’aider à retrouver son frère. Elle ne sait pas tout et leur posera des questions en chemin, comme Abelle a dit, mais l’idée que quelqu’un ai enfin décidé de l’aider la remplie de joie. Elle se lève et n’oublie pas de prendre son sac avec elle. Après tout, dès qu’elle aura vu son frère, ça sera la moindre des choses de payer ces gens. Alors elle quitte le village sans se retourner, elle va retrouver son frère, Caïn. Caïn, le deuxième héritier…

 

 

 

Voilà !! bon ben je vais retourner dans le monde des morts vivants en m'excusant de vous dire une fois de plus que je ne sais pas quand j'en ressortirais ^^'

 

 

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